Navigation Polynésienne et Colonisation du Pacific

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Kim Martins
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 07 août 2020
Disponible dans ces autres langues: anglais, espagnol
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La navigation polynésienne dans l'océan Pacifique et son peuplement commencèrent il y a des milliers d'années. Les habitants des îles du Pacifique traversaient de vastes étendues d'eau océanique à bord de canoës doubles ou d'outriggers, en se guidant uniquement sur leur connaissance des étoiles et leurs observations de la mer et des vents.

L'océan Pacifique représente un tiers de la surface de la terre et ses îles si éloignées furent les dernières à être atteintes par l'homme. Ces îles sont dispersées dans un océan qui couvre 165,25 millions de kilomètres carrés. Les ancêtres des Polynésiens, les Lapita, partirent de ce qui est aujourd'hui Taïwan et s'installèrent dans l'Océanie lointaine entre 1100 et 900 avant notre ère, bien qu'il existe des preuves de la présence de Lapita dans l'archipel de Bismarck dès 2000 avant notre ère. Les Lapita et leurs ancêtres étaient d'habiles marins qui mémorisaient les instructions de navigation et transmettaient leurs connaissances par le biais du folklore, des héros culturels et de simples histoires orales.

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Maori Chief with Beached Waka
Chef maori avec Waka échoué
Augustus Earle (Public Domain)

Le système de navigation très développé des Polynésiens impressionna fortement les premiers explorateurs européens du Pacifique et, depuis, les spécialistes débattent de plusieurs questions :

  • la migration et le peuplement des îles du Pacifique et de l'Océanie lointaine étaient-ils accidentels ou intentionnels?
  • Quelles étaient les compétences maritimes et de navigation spécifiques de ces anciens navigateurs?
  • Pourquoi un si grand nombre de connaissances indigènes en matière de navigation ont-elles été perdues et que peut-on faire pour préserver ce qui reste?
  • Quels types de voiliers et de voiles étaient utilisés pour traverser un si vaste océan ?

La navigation antique et le peuplement du Pacifique

Il y a au moins 10 000 ans, les humains avaient migré vers la plupart des terres habitables pouvant être atteintes à pied. Il ne restait plus que la dernière frontière, les myriades d'îles de l'océan Pacifique, qui nécessitaient le développement de la technologie des bateaux et de méthodes de navigation capables de voyager sur de longues distances. L'Océanie proche, qui se compose de la Nouvelle-Guinée continentale et des îles qui l'entourent, de l'archipel Bismarck, des îles de l'Amirauté et des îles Salomon, fut colonisée lors d'une migration depuis l'Afrique il y a environ 50 000 ans, pendant la période du Pléistocène. Ces premiers colons du Pacifique sont les ancêtres des Mélanésiens et des Aborigènes d'Australie. Les faibles distances entre les îles de l'Océanie proche permettaient aux populations de faire des allers-retours entre les îles en utilisant des embarcations rudimentaires.

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Dispersal of Austronesian People Across the Pacific
Dispersion des peuples austronésiens à travers le Pacifique
Obsidian Soul (CC BY-NC-SA)

La soi-disant deuxième vague de migration vers l'Océanie lointaine a fait l'objet d'intenses débats scientifiques. L'Océanie lointaine est constituée des îles situées à l'est du groupe des îles Salomon, comme le Vanuatu, les Fidji, les Tonga, Aotearoa (Nouvelle-Zélande), les îles de la Société, l'île de Pâques et les Marquises. Ce qui fait débat, c'est l'origine des premières personnes qui s'installèrent dans cette région entre 1500 et 1300 avant notre ère, bien que l'on s'accorde généralement à dire que la patrie ancestrale était Taïwan. Une opinion dissidente a été celle de l'aventurier norvégien Thor Heyerdahl (1914-2002) qui partit en 1947 sur un radeau en balsa appelé Kon-Tiki qui, espérait-il, prouverait une origine sud-américaine des insulaires du Pacifique. Cependant, les preuves archéologiques et génétiques indiquent clairement une origine asiatique du sud-est et des marins parlant un groupe de langues apparentées connu sous le nom d'austronésien, qui atteignirent les Fidji en 1300 av. JC et les Samoa vers 1100 av. JC. Toutes les langues polynésiennes modernes appartiennent à la famille des langues austronésiennes.

Collectivement, ces peuples sont appelés les Lapita et étaient les ancêtres des Polynésiens, y compris des Maoris, bien que les archéologues utilisent le terme de complexe culturel Lapita car les Lapita ne constituaient pas un groupe homogène. Ils étaient cependant d'habiles marins qui introduisirent les stabilisateurs et les canoës doubles, ce qui rendit possible des voyages plus longs à travers le Pacifique, et leur poterie distinctive - la céramique Lapita - apparut dans l'archipel Bismarck dès 2000 av. JC. La poterie Lapita comprenait des bols et des plats aux motifs géométriques complexes imprimés dans l'argile par de petits tampons dentés.

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Entre 1100 et 900 av. JC, la culture Lapita connut une expansion rapide en direction du sud-est dans le Pacifique, ce qui soulève la question d'une migration intentionnelle.

Migration accidentelle ou intentionnelle?

La zone géographique de l'Océanie lointaine appelée le triangle polynésien a pour angles Aotearoa, Hawaï et l'île de Pâques et comprend plus de 1 000 îles. Entre certaines des îles de ce triangle, il existe des distances de plus de 1 000 kilomètres. La distance entre le nord du Vanuatu et les Fidji, par exemple, est de plus de 800 kilomètres, et il aurait fallu beaucoup d'habileté et de courage pour naviguer dans un canoë ou un outrigger pendant cinq à six semaines vers une destination espérée.

LES COMPÉTENCES EN MATIÈRE D'ORIENTATION DES POLYNÉSIENS SONT CRUCIALES POUR LA QUESTION DU PEUPLEMENT HUMAIN DU PACIFIQUE.

L'opinion européenne dominante était que toute migration était le résultat de tempêtes accidentelles ou de dérives de courants, et non d'une navigation indigène délibérée. Pedro Fernandez de Queiros (1563-1614), par exemple, écrivit au vice-roi du Pérou en 1595, exprimant son incrédulité quant au fait que des insulaires sans carte ni connaissance de la boussole, et qui avaient perdu la terre de vue après avoir pris la mer, pouvaient réussir un long voyage en mer (Lewis, 11).

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Le capitaine James Cook (1728-1779), cependant, ne doutait guère que la navigation indigène avait fait preuve d'un haut degré de compétence. Dans le journal de son premier voyage dans l'océan Pacifique Sud, en 1768-1771, il écrivit

...ces gens naviguent dans ces mers d'île en île pendant plusieurs centaines de lieues, le soleil leur servant de boussole le jour, et la lune et les étoiles la nuit. Lorsque cela sera prouvé, nous ne serons plus dans l'impossibilité de savoir comment les îles situées dans ces mers ont été peuplées. (Journal de Cook)

L'archéologue Patrick Kirch souligne que la migration délibérée est le scénario le plus probable (Kirch, 137). Le peuple Lapita a pu vivre pendant des mois sur des îles éloignées du Pacifique en se nourrissant d'oiseaux sauvages et de fruits de mer, mais le succès de toute installation à long terme aurait nécessité le transport de plantes cultivées, comme le taro et l'igname, ainsi que d'animaux domestiques. La patate douce entra dans le système horticole polynésien vers 1000 de notre ère et constitue une preuve solide du contact des Polynésiens avec l'Amérique du Sud - la proposition inverse de celle de Thor Heyerdahl.

Fijian Ndrua with Crab Claw Sail
Ndrua fidjien avec voile en pince de crabe
New York Public Library (Public Domain)

Des voyages récents dans des répliques de canoës, ainsi que des simulations informatiques, ont montré que la probabilité d'une migration accidentelle due à des dérives (conduisant à un voyage à sens unique) est négligeable. Le médecin et aventurier néo-zélandais d'origine britannique David Lewis (1917-2002), dans son livre We, The Navigators, expose en détail les méthodes de navigation traditionnelles indigènes qu'il a utilisées lors de son voyage de 1965 en catamaran ou waka katea (canoë double) de Tahiti à Aotearoa. Sans utiliser d'instruments modernes tels que la boussole, le chronomètre, le sextant ou la radio, il parcourut 3603 kilomètres et toucha terre avec un taux d'erreur de seulement 41 kilomètres (26 miles).

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Les compétences en matière d'orientation des Polynésiens sont cruciales pour la question du peuplement humain intentionnel du Pacifique, car leurs techniques de navigation leur permirent de traverser un vaste océan en utilisant à peine plus que leur mémoire.

Techniques de navigation indigènes

Malheureusement, la plupart des connaissances traditionnelles polynésiennes en matière de navigation ont été perdues pour plusieurs raisons :

  • la plupart des explorateurs européens étaient sceptiques à l'égard des compétences maritimes indigènes, et cela était ancré dans le profond sentiment de supériorité technologique du récit occidental de l'époque.
  • Les connaissances indigènes en matière de navigation étaient une tradition orale. Elles n'étaient pas enregistrées systématiquement et étaient également considérées comme des connaissances secrètes, connues uniquement de certaines familles et farouchement gardées.
  • Les techniques de navigation européennes sont devenues dominantes.

Cependant, le folklore polynésien, les héros culturels et les simples histoires orales connues sous le nom d'aruruwow, ont préservé certaines informations sur la navigation en haute mer et les connaissances ancestrales. La légende de Kupe et de sa découverte d'Aotearoa est un exemple qui montre comment les aruruwow étaient des aides-mémoire contenant des instructions codées pour atteindre une destination spécifique.

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LA DIRECTION PAR LES ÉTOILES ÉTAIT LA TECHNIQUE LA PLUS PRÉCISE CAR LES POINTS DE L'HORIZON OÙ SE LÈVENT LES ÉTOILES RESTENT LES MÊMES TOUT AU LONG DE L'ANNÉE.

Dans l'histoire orale traditionnelle maorie, Kupe est un personnage légendaire et un explorateur de l'océan Pacifique (Te Moana-nui-a-Kiwa) qui quitta Hawaiiki vers 1300 à bord d'un waka (canoë) pour découvrir ce qui se trouvait au-delà de l'horizon. Hawaiiki est la patrie ancestrale des Maoris et on pense qu'elle se trouve dans les îles de la Polynésie orientale. Le navigateur de Kupe, Reti, suivit un chemin d'étoiles pour maintenir le waka sur sa trajectoire jusqu'à ce qu'il atteigne la terre ferme à Whangaroa, sur l'île du Nord d'Aotearoa. Il existe plusieurs versions de la légende de Kupe, certaines impliquant Kupe chassant une pieuvre géante (Te Wheke-o-Muturangi) jusqu'aux côtes d'Aotearoa, mais cet aruruwow contient des références aux étoiles, à la configuration des vents et aux courants qui ont été mémorisés par des générations de navigateurs.

Étoiles, mers, vents, oiseaux

Les Polynésiens connaissaient le langage des étoiles. Ils possédaient un système de navigation très développé qui impliquait non seulement l'observation des étoiles lorsqu'elles se levaient et traversaient le ciel nocturne, mais aussi la mémorisation de cartes du ciel entières. Dans tout le Pacifique, les navigateurs insulaires enseignaient aux jeunes hommes les compétences acquises au fil des générations. Les connaissances en matière de navigation étaient un secret bien gardé au sein d'une famille de navigateurs, et l'enseignement commençait dès le plus jeune âge. À Kiribati, par exemple, les cours étaient dispensés dans le maneaba (maison de réunion) où les chevrons et les poutres étaient sectionnés pour correspondre à un segment du ciel nocturne. La position de chaque étoile au lever et au coucher du soleil et les trajectoires des étoiles entre les îles étaient gravées dans la mémoire. Des pierres et des coquillages étaient placés sur des nattes ou dans le sable pour enseigner l'histoire des étoiles. Les Karakia (prières) et les histoires orales contenaient des références aux instructions de navigation. Te Ika-roa, par exemple, signifie la Voie lactée; Atua-tahi est Canopus; Tawera est Vénus l'étoile du matin; Meremere est Vénus l'étoile du soir. Voici les instructions de navigation du Kupe :

Lorsque vous partez, posez la proue du canoë sur le pilier des nuages qui se trouve au sud-ouest. À la nuit tombée, dirigez-vous vers l'étoile Atua-tahi. Tiens-toi à gauche de Mangaroa et continue ton chemin. Lorsque le jour se lève, naviguez à nouveau vers le pilier des nuages et continuez votre route. (Cité dans Evans, 49)

La navigation par les étoiles était la technique la plus précise car les points de l'horizon où les étoiles se lèvent restent les mêmes tout au long de l'année, même si les étoiles se lèvent plus tôt chaque nuit. Une série de dix à douze étoiles - un chemin d'étoiles - suffisait pour guider le navigateur. Le chemin d'étoiles de Tikopia (qui fait partie du groupe des îles Salomon) à Anuta (l'île la plus à l'est des Salomon), par exemple, compte neuf étoiles.

Star Compass
boussole stellaire
Newportm (CC BY-SA)

Les navigateurs indigènes devaient avoir une connaissance approfondie du mouvement des étoiles dans le ciel nocturne. Une étoile montante coupe l'horizon à un point bas, mais ne peut être utilisée comme référence de positionnement que pendant un certain temps avant qu'elle ne soit montée trop haut, et l'étoile suivante à se lever est alors utilisée pour maintenir le vaisseau sur sa trajectoire. De jour ou lorsque la nuit était nuageuse, les canoës étaient dirigés par une combinaison de techniques. Le navigateur s'asseyait sur le côté gauche, vers l'arrière, et s'allongeait parfois pour sentir la houle et le mouvement de l'océan. Les vagues sont plus courtes et plus raides, avec une crête déferlante plus près de la terre, alors qu'en mer, les vagues sont ressenties comme une lente ondulation. La lecture de la surface de l'océan était une aide visuelle sur laquelle les navigateurs s'appuyaient pour estimer la dérive latérale du waka. Les chapeaux blancs des vagues indiquent la force d'un courant au milieu de l'océan. Si une vague se déplace dans la même direction que le vent, par exemple, mais que le courant va dans le sens contraire, la vague semblera être abrupte. Le pilotage par la houle était utilisé comme solution aux courants forts et changeants.

Tahitian Double-Hulled War Canoe
Canoë de guerre tahitien à double coque
Giulio Ferrario (Public Domain)

D'autres techniques étaient :

  • l'observation de la couleur et de la formation des nuages. Un nuage en forme de V est parfois observé au-dessus d'une île, et les navigateurs indigènes savaient qu'un dessous de nuage sombre correspondait à de la végétation réfléchie, tandis qu'un dessous blanchâtre indiquait du sable ou des récifs coralliens.
  • l'observation de la migration régulière des oiseaux ou de leurs habitudes de vol. Les sternes royales, par exemple, ne volent pas plus loin que 20 à 30 miles nautiques (35 à 55 kilomètres) de la terre.
  • l'observation de la bioluminescence. Les organismes marins vivants émettent de la lumière qui apparaît sous forme de stries et de flashs. Les navigateurs des îles Santa Cruz appelaient la bioluminescence "te lapa" ou éclair sous-marin qui agit comme une boussole vers la terre. Près de la terre, le mouvement des éclairs est rapide et indique généralement que le canoë se trouve à 128-160 kilomètres de la terre.

Canoës et voiles

Les marins polynésiens développèrent le canoë à double coque (également appelé catamaran). Certains de leurs canoës de voyage étaient plus longs que l'Endeavour de Cook, qui mesurait environ 30 mètres (98 pieds), mais la longueur moyenne des canoës était de 15,2 à 22,8 mètres (50 à 75 pieds). En Micronésie (région du Pacifique occidental), on préférait les canoës munis d'un balancier sur un côté. La capacité de charge de ces embarcations était considérable. Un canoë double tongien pouvait transporter 80 à 100 personnes, tandis qu'un outrigger marquisien équipé pour la pêche ou la guerre pouvait transporter 40 à 50 personnes.

Austronesian Sail Types
Types de voiles austronésiennes
Obsidian Soul (Public Domain)

Cook observa que les pahi tahitiens pouvaient naviguer plus vite que l'Endeavour: " ...leurs grands canoës naviguent beaucoup plus vite que ce navire, je crois que tout cela est vrai et qu'ils peuvent donc facilement faire 40 lieues par jour ou plus " (Cook, A Journal of the Proceedings...).

Les embarcations de longue distance étaient de robustes bateaux à planches attachés ensemble avec du sennit tressé ou de la fibre de noix de coco torsadée. Des matériaux de calfatage tels que la gomme de l'arbre à pain les rendaient aptes à la navigation. Différents types de canoës étaient utilisés en Polynésie et en Micronésie, mais les trois principaux types étaient le pahi, le tongiaki et le ndrua. Le pahi était un navire tahitien à deux coques et deux mâts ; le tongiaki de Tonga était un canoë double avec des voiles triangulaires qui fut pris pour une barque par le capitaine hollandais William Schoeten (vers 1567-1625) ; et le ndrua était le canoë double avec des coques inégales utilisé à Fidji. Les voiles polynésiennes étaient les suivantes: la voile triangulaire à sommet abaissé, les voiles en forme de pince ou de pince de crabe, et la latine ou la voile triangulaire fixée à deux longues bômes. Les voiles étaient généralement fabriquées à partir de feuilles de pandanus tissées.

Préserver le savoir indigène

Des efforts récents ont été déployés pour mieux comprendre et préserver les remarquables prouesses de matelotage qui permettaient aux Polynésiens de diriger leurs embarcations avec précision sur les vastes étendues du Pacifique. En 1985, un waka de voyage de 22 mètres (72 pieds) baptisé Hawaikinui a été construit. Sa double coque a été construite à partir de deux arbres totara de Nouvelle-Zélande résistants aux insectes, et le waka a navigué avec succès de Tahiti à Aotearoa en utilisant les techniques de navigation polynésiennes traditionnelles.

En 2018, un jeune équipage a navigué un waka de voyage à double coque d'Aotearoa à l'île Norfolk, au large de la côte est de l'Australie. Bien qu'ils aient rencontré de fortes houles océaniques et des vents défavorables, ce voyage avait pour but d'enseigner aux jeunes l'art de naviguer à la lumière des étoiles et de renouer avec les traditions ancestrales. La navigation polynésienne connaîtra une renaissance moderne grâce à l'éducation et à la reconnexion.

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Bibliographie

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Kim Martins
Kim est une écrivaine indépendante basée en Nouvelle-Zélande. Elle est titulaire d'une licence d'histoire et d'une maîtrise en sciences du chaos et de la complexité. Elle s'intéresse particulièrement aux fables et à la mythologie, ainsi qu'à l'exploration du monde antique.

Citer cette ressource

Style APA

Martins, K. (2020, août 07). Navigation Polynésienne et Colonisation du Pacific [Polynesian Navigation & Settlement of the Pacific]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1586/navigation-polynesienne-et-colonisation-du-pacific/

Style Chicago

Martins, Kim. "Navigation Polynésienne et Colonisation du Pacific." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le août 07, 2020. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1586/navigation-polynesienne-et-colonisation-du-pacific/.

Style MLA

Martins, Kim. "Navigation Polynésienne et Colonisation du Pacific." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 07 août 2020. Web. 13 oct. 2024.

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