Vente de la Louisiane aux États-Unis

Définition

Harrison W. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 02 octobre 2024
Disponible dans ces autres langues: anglais, chinois
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Map of the Louisiana Purchase (by Simeon Netchev, CC BY-NC-ND)
Carte de l'achat de la Louisiane
Simeon Netchev (CC BY-NC-ND)

La vente de la Louisiane aux États-Unis fut une transaction foncière réalisée en 1803, par laquelle les États-Unis achetèrent à la France 2 144 510 km² (828 000 miles carrés) de terres situées à l'ouest du fleuve Mississippi pour 15 millions de dollars, soit une moyenne de trois cents de l'acre. Cet achat doubla presque la superficie du territoire des États-Unis et favorisa l'expansion vers l'ouest de la jeune république.

Contexte: Le territoire de la Louisiane

La colonie de Louisiane avait été fondée le 9 avril 1682, lorsque l'explorateur français René-Robert Cavelier, sieur de La Salle, avait atteint l'embouchure du Mississippi. La Salle érigea une croix à cet endroit et, au cours d'une cérémonie célébrée devant ses propres hommes et ses guides autochtones, il revendiqua l'ensemble du bassin du Mississippi pour la France, qu'il nomma Louisiane en l'honneur du roi Louis XIV (r. de 1643 à 1715). Peu après, il rentra en France et convainquit le roi de lui confier le contrôle de la nouvelle colonie. La Salle s'embarqua alors dans une autre expédition pour fortifier l'embouchure du Mississippi en établissant une autre colonie française autour du golfe du Mexique. Cette expédition connut cependant des difficultés dès le début. La Salle ne parvint pas à retrouver l'embouchure du Mississippi et finit par être assassiné par des mutins en 1687.

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La Nouvelle-Orléans fut fondée en 1718, sur le site où La Salle avait fait sa proclamation, et se transforma rapidement en une riche ville portuaire.

Au cours des décennies suivantes, des colonies éparses commencèrent à apparaître autour du fleuve Mississippi. La Nouvelle-Orléans fut fondée en 1718, sur le site où La Salle avait fait sa proclamation 36 ans plus tôt, et se transforma rapidement en une riche ville portuaire. Le bois, les produits agricoles et les fourrures de qualité étaient acheminés sur le Mississippi jusqu'à la Nouvelle-Orléans, où ils étaient envoyés vers l'Europe ou la Nouvelle-Espagne. Malgré la richesse générée par la Nouvelle-Orléans, le territoire de la Louisiane dans son ensemble n'était guère apprécié par la France. En 1710, le gouverneur de la Louisiane, Antoine de Lamothe Cadillac, rapporta que "le peuple est un amas de la lie du Canada" et que la colonie "ne vaut pas une paille à l'heure qu'il est" (Smithsonian). Par conséquent, à la fin de la guerre de Sept Ans en 1763, la France accepta de céder le contrôle de l'ensemble du territoire de la Louisiane à l'Espagne. Les frontières exactes de la "Louisiane" étaient encore floues et les termes du traité accordaient à l'Espagne le contrôle de toutes les terres situées à l'ouest du fleuve Mississippi. Dans le même temps, la France céda sa colonie du nord du Canada à la Grande-Bretagne, se délestant ainsi de toutes ses colonies continentales pour se concentrer sur ses colonies sucrières des Caraïbes, beaucoup plus lucratives.

L'Espagne exerçait une faible emprise sur le territoire de la Louisiane, qu'elle jugeait sans grand intérêt, n'étant guère plus qu'un tampon entre l'Amérique du Nord britannique et le Mexique. En 1783, les États-Unis gagnèrent leur indépendance et prirent le contrôle des rives orientales du fleuve Mississippi. Les tensions entre les États-Unis et l'Espagne augmentèrent alors, chaque nation revendiquant le droit de naviguer sur le Mississippi, devenu une voie d'eau vitale pour le commerce. Ce différend fut réglé le 27 octobre 1795, avec la signature du traité de San Lorenzo, également connu sous le nom de traité de Pinckney (alias Traité de Madrid de 1795). Cet accord donna aux Américains le droit de naviguer sur l'ensemble du Mississippi et permit aux marchands américains de stocker des marchandises dans les entrepôts de La Nouvelle-Orléans. Bien que le traité ait apaisé les tensions entre les États-Unis et l'Espagne, il renforça l'influence américaine dans la région au détriment de la puissance espagnole, qui n'avait jamais été très forte dans le territoire de la Louisiane et qui était désormais sur le déclin.

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La Salle Claims Louisiana for France, 1682
La Salle revendique la Louisiane pour la France, 1682
Jean-Adolphe Bocquin (Public Domain)

Le 1er octobre 1800, la Louisiane changea à nouveau de mains. Napoléon Bonaparte (1769-1821), qui avait pris le pouvoir en France un an plus tôt, conclut un accord secret avec le roi Charles IV d'Espagne (r. de 1788 à 1808) dans le traité de San Ildefonso. Dans ce traité, l'Espagne acceptait de céder l'ensemble du territoire de la Louisiane à la France, en échange du contrôle du royaume d'Étrurie en Italie, que le roi Charles IV voulait donner à sa fille. Napoléon se réjouit de l'acquisition facile du territoire de la Louisiane, qu'il considérait comme la première étape du rétablissement de la France en tant que puissance impériale en Amérique du Nord. Il envisageait la Louisiane comme une sorte de grenier à blé, expédiant des denrées alimentaires et des matériaux aux colonies françaises des Caraïbes, la Guadeloupe, la Martinique et Saint-Domingue, toutes très précieuses pour leur production de sucre. Une condition importante du traité d'Ildefonso était que la France ne pouvait pas vendre le territoire de la Louisiane à un tiers, car l'Espagne s'inquiétait de la présence d'une puissance hostile si près du Mexique. À l'époque, Napoléon avait l'intention de respecter cette condition, mais ses plans allaient bientôt être bouleversés.

Transfert à la France

La perte de l'accès à la ville et de la navigation sur le Mississippi risquait de porter un coup dur aux jeunes États-Unis.

Le transfert secret de la Louisiane à la France devint public en octobre 1802, lorsque le roi Charles IV signa enfin le décret royal qui officialisait le transfert. Quelques jours plus tard, l'administrateur espagnol de La Nouvelle-Orléans annula brusquement l'accès des Américains aux entrepôts de la ville, arguant que les termes du traité de Pinckney avaient expiré. Cette décision suscita l'indignation des Américains, car plus de la moitié des marchands du pays utilisaient la Nouvelle-Orléans comme principal port d'expédition de leurs produits. La perte de l'accès à la ville et de la navigation sur le Mississippi risquait de porter un coup dur à la jeune république. En outre, le président américain Thomas Jefferson s'inquiétait de l'arrivée d'un nouveau voisin aussi insatiablement ambitieux que Napoléon Bonaparte. Jefferson pensait pouvoir gérer le faible empire espagnol, déclarant à un moment donné qu'une présence espagnole continue en Louisiane serait "à peine ressentie" (Wood, 368). La France napoléonienne, en revanche, était une puissance montante et, selon Jefferson, le contrôle de la Nouvelle-Orléans par la France serait un "point de friction éternel entre nous" (ibid.). En effet, Jefferson comprit rapidement que quelle que soit la puissance qui contrôlerait la Nouvelle-Orléans, elle serait à jamais en conflit avec les États-Unis. Comme il l'écrivit en avril 1802:

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il y a sur le globe un seul endroit dont le possesseur est notre ennemi naturel et habituel. C'est la Nouvelle-Orléans, par laquelle les produits des trois huitièmes de notre territoire doivent passer pour être commercialisés, et qui, par sa fertilité, produira bientôt plus de la moitié de nos produits et abritera plus de la moitié de nos habitants.

(cité dans Meacham, 384)

Il était donc évident que les États-Unis devaient trouver un moyen de prendre possession de la Nouvelle-Orléans. Un sénateur de Pennsylvanie alla même jusqu'à rédiger une résolution demandant au président de lever une armée de 50 000 hommes pour envahir la Louisiane et s'emparer de la ville. Ces sentiments belliqueux furent soutenus par plusieurs journaux, dont l'un déclara que seuls les États-Unis avaient le droit de "contrôler le destin futur de l'Amérique du Nord" (Smithsonian). Jefferson, cependant, résista à ces appels à l'action. Francophile déclaré, le président considérait la guerre comme un dernier recours et se demanda plutôt s'il ne pourrait pas acheter la Nouvelle-Orléans aux Français. Dès avril 1802, alors que les premières rumeurs de transfert de la Louisiane étaient parvenues à son bureau, Jefferson avait contacté Robert R. Livingston, l'ambassadeur des États-Unis en France, pour savoir si les États-Unis pouvaient acheter la ville. Il dit à Livingston que la France pourrait être disposée à vendre la Nouvelle-Orléans pour 6 millions de dollars et, en janvier 1803, il envoya James Monroe à Paris en tant qu'émissaire présidentiel pour aider Livingston à conclure l'affaire.

James Monroe, 1794
James Monroe, 1794
Louis Semé (Public Domain)

Napoléon, quant à lui, éprouvait des remords d'acheteur alors que ses projets d'empire colonial s'effondraient. La principale épine dans son pied était la colonie de Saint-Domingue (l'actuelle Haïti), en proie à un soulèvement d'esclaves depuis 1791. Napoléon avait prévu de faire de Saint-Domingue le cœur de son empire colonial; de loin la colonie française la plus précieuse, Saint-Domingue fournissait à la France 70 % de son approvisionnement en sucre. En 1801, Napoléon envoya une armée expéditionnaire sous les ordres de son beau-frère, le général Charles Leclerc, pour restaurer l'autorité française sur l'île en réprimant le soulèvement et en renversant le chef révolutionnaire Toussaint Louverture. Cependant, l'expédition se solda par un désastre. Bien que les Français soient parvenus à capturer Louverture, ils se heurtèrent à une résistance acharnée. L'armée française fut également dévastée par une épidémie de fièvre jaune qui tua des milliers de soldats, dont Leclerc. En 1803, il était clair que la reprise de Saint-Domingue avait échoué, et avec elle, les rêves d'empire colonial de Napoléon. Estimant que le territoire de la Louisiane n'avait aucune valeur sans Saint-Domingue, il était désormais impatient de trouver quelqu'un qui pourrait venir l'en débarrasser.

Les négociations

En avril 1803, James Monroe arriva à Paris après un long et pénible voyage. En proie à des difficultés financières, il avait été contraint de vendre sa porcelaine et ses meubles pour payer le voyage transatlantique, et son départ avait été retardé par une tempête de neige et des vents violents. Pourtant, Monroe n'avait jamais douté de l'importance de sa mission, Jefferson lui ayant dit que "le destin futur de cette république" dépendait de son succès. À son arrivée à Paris, il fut accueilli par Livingston qui lui annonça avec enthousiasme que la situation avait changé. Quelques jours auparavant, Livingston avait rencontré le ministre français du Trésor, François Barbé-Marbois, qui avait proposé de vendre aux États-Unis non seulement la Nouvelle-Orléans, mais aussi l'ensemble du territoire de la Louisiane. Barbé-Marbois proposait de vendre le territoire pour 15 millions de dollars, soit trois cents de l'acre. Bien que Monroe et Livingston n'aient été autorisés à dépenser que 10 millions de dollars, ils savaient pertinemment que c'était une offre qu'ils ne pouvaient pas laisser passer.

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Les Américains entamèrent rapidement les négociations, désireux de conclure l'affaire avant que Napoléon ne change d'avis. En fait, il n'y avait aucun risque, car le Premier Consul était tout aussi désireux de vendre. La perte de Saint-Domingue avait non seulement rendu le territoire de la Louisiane sans valeur pour lui, mais elle en avait également fait un fardeau; plus Napoléon s'accrocherait au territoire, plus il risquait d'entrer en conflit avec les États-Unis, une guerre qu'il ne souhaitait pas et qu'il ne pouvait pas se permettre. Napoléon savait également que la vente de la Louisiane doublerait presque la taille des États-Unis et en ferait une puissance continentale. Avec cette nouvelle force et ces ressources supplémentaires, Napoléon espérait que les États-Unis seraient en mesure de rivaliser avec la suprématie maritime de la Grande-Bretagne et d'affaiblir ainsi son ennemi juré. Enfin, Napoléon envisageait d'envahir l'Angleterre et avait cruellement besoin d'argent pour financer ce projet.

Bonaparte, First Consul
Bonaparte, Premier Consul
Jean Auguste Dominique Ingres (Public Domain)

Le 11 avril, il décida de vendre l'ensemble du territoire et déclara à son ministre des Affaires étrangères, Charles-Maurice de Talleyrand: "Je renonce à la Louisiane. Ce n'est pas seulement la Nouvelle-Orléans que je cède, c'est toute la colonie, sans réserve [...] tenter obstinément de l'obtenir serait une folie" (cité dans Roberts, 324). Une nuit, alors que Napoléon faisait trempette dans sa baignoire, ses frères Joseph et Lucien firent irruption pour le supplier de changer d'avis, menaçant même de s'opposer publiquement à la vente. Cela ne fit qu'exaspérer le Premier Consul qui se dressa dans sa baignoire, proclama qu'il ne tolérerait aucune opposition, puis il se laissa retomber, provoquant des éclaboussures qui arrosèrent Joseph.

Les deux parties étant aussi enthousiastes l'une que l'autre, les négociations s'engagèrent rapidement. Monroe et Livingston tentèrent de négocier le prix à 12 millions de dollars, mais lorsque Barbé-Marbois indiqua qu'il ne pouvait descendre en dessous de 15 millions de dollars, les Américains acceptèrent ce prix. Le traité fut signé par Monroe, Livingston et Barbé-Marbois le 2 mai 1803 et fut antidaté au 30 avril. Pour payer la transaction, il fut convenu que deux banques - Baring & Co de Londres et Hope & Co d'Amsterdam - fourniraient les liquidités nécessaires à la transaction. Les États-Unis devaient les rembourser sous forme d'obligations, sur une période de 15 ans, à un taux d'intérêt de 6 %, ce qui fixait le prix final de l'achat à 27 millions de dollars.

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À l'époque, Monroe et Livingston ne savaient pas exactement ce qu'ils achetaient: les limites exactes du territoire de la Louisiane étaient mal définies et des frontières devaient être tracées avec la Grande-Bretagne et l'Espagne. Sans parler des dizaines de milliers d'Autochtones qui vivaient sur le territoire et qui n'auraient probablement pas accueilli très chaleureusement ce nouveau flot de colons américains. Pourtant, ils avaient conscience du caractère monumental de l'accord. "Nous avons vécu longtemps", déclara Livingston, "mais ceci est l'œuvre la plus noble de toute notre vie... à partir de ce jour, les États-Unis prennent leur place parmi les puissances de premier rang" (cité dans Roberts, 326).

Frontières et ratification

La nouvelle de l'achat de la Louisiane parvint à Washington le 3 juillet 1803, juste avant le Jour de l'Indépendance. L'accord fut vivement critiqué par certains Américains, notamment par les rivaux de Jefferson au sein du parti fédéraliste, qui dénonçaient le territoire de la Louisiane comme "un grand gâchis, une région sauvage non peuplée, à l'exception des loups et des Indiens errants" (cité dans Wood, 369). Toutefois, ces détracteurs étaient largement minoritaires. La plupart des Américains étaient ravis de l'accord, qui non seulement leur assurait l'usage de la Nouvelle-Orléans et du Mississippi, mais transformait leur jeune république en une puissance continentale. "Chaque visage arbore un sourire et chaque cœur bondit de joie", écrivit Andrew Jackson, alors petit politicien du Tennessee, tandis qu'un journal de Washington nota la "joie généralisée de millions de personnes à l'occasion d'un événement que l'histoire retiendra parmi les plus splendides de nos annales" (Meacham, 388 ; Smithsonian). L'achat de la Louisiane s'avérerait être le moment le plus populaire de la présidence de Jefferson.

Westward Exploration and Settlement of the United States c.1850
Exploration et colonisation des États-Unis vers l'ouest vers 1850
Simeon Netchev (CC BY-NC-ND)

Le territoire de la Louisiane était une vaste étendue de terre, qui s'étendait du fleuve Mississippi à l'est jusqu'aux montagnes Rocheuses à l'ouest. La plupart de ces terres étaient restées inexplorées, ce qui conduisit Jefferson à commander plusieurs expéditions pour explorer et cartographier le territoire, la plus célèbre étant l'expédition Lewis et Clark (du 14 mai 1804 au 23 septembre 1806). Mais les frontières exactes du territoire de la Louisiane restaient floues, ce qui entraîna des années de négociations avec l'Espagne et la Grande-Bretagne. Les Américains pensaient que la Floride occidentale avait été incluse dans l'achat de la Louisiane, ce que l'Espagne réfutait. Ce différend finit par être réglé en 1819, lorsque les États-Unis achetèrent la Floride à l'Espagne. En outre, les États-Unis et la Grande-Bretagne se mirent d'accord pour fixer la frontière nord du territoire en 1818, à l'emplacement de l'actuelle frontière entre les États-Unis et le Canada.

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Pendant un certain temps, Jefferson s'inquiéta de l'inconstitutionnalité de l'achat de la Louisiane et envisagea de modifier la Constitution américaine pour l'autoriser. Cela s'avéra inutile, car le Sénat américain ratifia le traité d'achat le 20 octobre 1803 par 24 voix contre 7. L'Espagne se sentit trahie par cet achat, après avoir reçu la promesse que la France ne vendrait pas la Louisiane à un tiers. Mais l'Espagne ne pouvait rien faire d'autre que de transférer la Louisiane à la France le 30 novembre, comme convenu, avant que la France ne transfère à son tour le territoire aux États-Unis le 20 décembre. Ce jour-là, le drapeau tricolore français fut abaissé sur la place principale de la Nouvelle-Orléans et le drapeau américain prit sa place. Les États modernes issus du territoire louisianais comprennent la Louisiane, le Missouri, l'Arkansas, l'Iowa, le Dakota du Nord, le Dakota du Sud, le Nebraska et l'Oklahoma, ainsi que des parties du Kansas, du Colorado, du Wyoming, du Montana et du Minnesota.

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Questions & Réponses

Décrivez l'accord de vente de la Louisiane aux États-Unis.

La vente de la Louisiane aux États-Unis fut un accord foncier conclu en 1803, lorsque la France vendit le territoire de la Louisiane - 828 000 acres de terres à l'ouest du fleuve Mississippi - aux États-Unis pour 15 millions de dollars, soit une moyenne de trois cents de l'acre.

Qui a participé à la vente de la Louisiane?

L'achat de la Louisiane fut conclu entre les gouvernements du président américain Thomas Jefferson et du premier consul français Napoléon Bonaparte.

Quels États modernes faisaient partie du territoire de Louisiane?

Les États américains modernes issus de l'achat de la Louisiane comprennent la Louisiane, le Missouri, l'Arkansas, l'Iowa, le Dakota du Nord, le Dakota du Sud, le Nebraska et l'Oklahoma, ainsi que des parties du Kansas, du Colorado, du Wyoming, du Montana et du Minnesota.

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Harrison W. Mark
Harrison Mark est diplômé de SUNY Oswego où il a étudié l'histoire et les sciences politiques.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, H. W. (2024, octobre 02). Vente de la Louisiane aux États-Unis [Louisiana Purchase]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-19589/vente-de-la-louisiane-aux-etats-unis/

Style Chicago

Mark, Harrison W.. "Vente de la Louisiane aux États-Unis." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le octobre 02, 2024. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-19589/vente-de-la-louisiane-aux-etats-unis/.

Style MLA

Mark, Harrison W.. "Vente de la Louisiane aux États-Unis." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 02 oct. 2024. Web. 08 déc. 2024.

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